APPEL du 1er juin 2011
à
l'Assemblée CONSTITUANTE et aux PARTIS POLITIQUES tunisiens
نصّ موجّه إلى المجلس الوطني التأسيسي و إلى كلّ الأحزاب
( suivre lien bas de page)
Pour inviter ces derniers à prendre en compte et partager notre vision
du régime politique qui mériterait d'être instauré dans notre pays,
pour parachever la révolution entreprise
depuis près d'un siècle et jalonnée par tant de martyrs et par l'action
de tous nos patriotes qui ont défendus la dignité, le droit de notre peuple
et l'indépendance de notre pays, chèrement payés par plusieurs générations.
La Tunisie d'aujourdhui et sa révolution conquérante sont prêtes pour adopter
un modèle de gouvernance " APPOSITION التنضيد " innovant et avangardiste
spécifique à notre patrimoine culturel et civilisationnel.
D'autant qu' à présent nous avons à libérer, ce qu'il reste de droits manquants ou
insuffisants relatifs aux :
1. Droit permanent du CITOYEN à exprimer librement son opinion
2. Droit souverain et permanent du PEUPLE à dire le dernier mot, en tranchant
par dessus l'épaule de tous les hommes politiques, à son service.
3. Droit du peuple à exiger de toutes les organisations politiques
et en particulier des partis politiques de partager les responsabilités des pouvoirs
exécutif et législatif, en acceptant de Co-Gouverner paisiblement
et consensuellement ENSEMBLE, sous l'égide d'un exécutif collégial formé
par 9 à 13 partis les plus représentatifs, avec
une PRESIDENCE TOURNANTE de un an non renouvelable.
Ces trois points devraient figurer dans notre constitution à venir et par la même
représenter les trois piliers porteurs complémentaires à ceux de notre constitution
adoptée le 1er juin 1959 par notre peuple.
* * *
I/- Préambule:
- Pourquoi ne pas franchir le pas et admettre que le pays a besoin de tous ses meilleurs éléments (Une sélection politique nationale qui gouverne) ?
- Pourquoi le pays ne profiterait-il pas d'une sélection dans la richesse des programmes proposés?
- Pourquoi ne pas croire que nos politiques sont assez mûrs et assez démocrates pour tolérer et composer consensuellement avec la différence?
- Pourquoi ne pas permettre au peuple de profiter de toutes les forces vives de tous les partis, et les faire travailler tous ensemble pendant plus d'un mandat et aussi longtemps que ces hommes de compétence sont en mesure de faire progresser le pays ?
- Pourquoi ne compter que sur un seul homme fort, pour en faire LE PRÉSIDENT ?
- Pourquoi mettre en pâture, à un régime parlementaire, un Gouvernement et son président ?
- Pourquoi ne pas composer un gouvernement 'permanent' de "ministres-présidents", composé de tous les partis représentatifs ?
II/- Concept de la Démocratie Populaire Directe comme système de gouvernance en Tunisie
(2ème République):
l'Apposition (ou l'équivalent de Non-Opposition mais pas Néant-Opposition), peut bien paraitre une solution permanente et acceptable par tous les politiques, qui œuvreraient avec abnégation au service du peuple.
Argumentation:
1.- Ça serait illusoire de penser, pendant cette phase transitoire, si délicate et courte, que de vieux partis uniques ou dominants, applaudiront l'avènement d'un nouveau régime du type APPOSITION démocratie populaire directe, car ils sont trop habitués à régner aux cotés du CHEF et à obéir à la voix de leur maître.
C'est pour celà et sans attendre l'échéance de leurs mandats d'élus, le peuple pourra destituer quiconque parmi eux qui n'aura pas fait ce qu'il faut pour respecter ses promesses électorales ou pour gouverner efficacement ensemble et ce grace aux moyens dissuasifs que sont la pétition et le référendum.
Et notre peuple en a marre des fausses pomesses, des sauveurs et des apprentis dictateurs.
2.- Les jeunes partis, pourront facilement céder à l'acceptation d'un régime parlementaire. Ils n'imagineront pas encore ce qui les attend, comme chamailleries, intrigues et renversements d'alliances.
En tout cas, ils en seront très vite dégoûtés et le peuple avec eux, car c'est trop stérile.
3.- Il serait vain d'espérer que les apprentis politiciens ou les nouveaux convertis à la démocratie apportent un nouveau souffle, il faut demeurer vigilant vis à vis des vieux réflexes conditionnés de tous leurs partisans et de leurs gros bras, Car ils ne perdront pas de sitôt leur "BIL ROUH OUEDEM NIFDIK YA SI FLEN".
4.- Inutile de parier, sans risque, en pensant que nos futurs Président, ministres, députés ou autres responsables, reconnaitront si rapidement qu'ils sont salariés du peuple et que comme tel, il doivent être des loyaux et fidèles serviteurs du peuple et qu'ils le feront avec abnégation et dans le seul intérêt du peuple.
Afin de permettre d'ériger un rempart, éthique et démocratique, l'œuvre de ce projet de gouvernance permettra de garantir de la part des futurs responsables politiques et institutionnels:
a) Qu'ils aient compris ce pourquoi et pour qui cette révolution a eu lieu (dignité respect du citoyen et maturité du peuple);
b) Qu'ils reconnaissent le droit à la parole du citoyen (initiative populaire);
c) Qu'ils reconnaissent que c'est au peuple souverain de prendre les décisions suprêmes (par référendum: Obligatoire pour ce qui est relatif à la constitution, Facultatif pour ce qui est du ressort des lois);
d) Qu'ils s'obligent à respecter toutes décisions du souverain;
e) Que dans toutes ses régions et dans tous ses partis, notre pays compte des femmes et des hommes de haute compétence;
f) Qu'ils sont démocrates;
g) Qu'ils sont assez tolérants pour comprendre les opinions et la vision des autres;
h) Qu'ils ont la maturité pour DIRIGER ENSEMBLE les affaires de l'État;
i) Qu'isl sont capables de consensus;
j) Que les députés élisent les membres du gouvernement (MINISTRES d'État);
k) Que ce gouvernement sera constitué de 9, 11, 13, ou 15... MINISTRES PRÉSIDENTS les plus représentatifs (plus de 8% de la population) et que chacun de ces partis ne pourra jouir de plus d'un portefeuille ministériel.
C'est la seule "FORMULE MAGIQUE" qui rééquilibrera les forces politiques
et les répartitions des adhérents entre les partis, car les politiciens ne se répartissent
naturellement, que dans les partis qui leur offrent le plus de chance de gouverner...
et comme notre constitution leur offrirait 9, 11 ou 13... ministères, cette faune protéiforme retrouvera son compte
et se précipitera à changer de camp, avant le coup de sifflet de l'ouverture de la campagne éléctorale.
Ce qui nous éviterait la guérilla entre dominants et dominés et les tiraillements stériles.
Dans notre formule APPOSITION il n'y a plus de place pour l'Opposition!;
l) Que les membres du gouvernement seront élus consensuellement par les deux chambres
(députés et sénateurs);
m) Qu'ils reconnaissent que la Présidence est une fonction quasi honorifique, assumée
par un membre nu gouvernement, en plus de son ministère;
n) Que la présidence est tournante et ne peut s'assumer plus d'un an, ni plus d'une fois dans la vie;
o) Que les gouverneurs, sont à élire par les habitants du lieu et ne sont pas nommés;
p) Que les procureurs de la république sont des élus et ne sont pas désignés
par le ministre de la Justice;
q) Qu'ils aideront sans réserve, ni perturbations la préparation de la nouvelle
constitution qui inclura les éléments ci-dessus indiqués, reconnaissant
par la même, la remise des clés de la démocratie directement au peuple.
Reste à croire que ce défi suscitera leur réflexion comme celle des autres citoyens ordinaires,
pour les amener à penser que nous n'avons pas moins, nous les ordinaires et les sans grade,
de jugeote pour leur dire dans quelle sauce nous voulons nous faire manger, donc :
NON MERCI, pas de RÉGIME PRÉSIDENTIEL BIDOUILLÉ ni de RÉGIME PARLEMENTAIRE
pour une centaine de partis faibles et un ou deux dominants.
Dans ce concept, le premier apport de taille c'est de remettre les partis au "Parti du Peuple",
ainsi les élus, venant de formations politiques différentes, dans ce système de gouvernance
ils mettront l'intérêt du citoyen devant l'intérêt du parti.
Lorsque le citoyen donne sa voix à un tel ou un autre, il faut que cette procuration
aille dans le sens de l'intérêt du citoyen et non pas pour le compte de l'élaboration d'un pouvoir,
qui pourra le contraindre une fois noyé dans des éventuelles alliances.
Le politique doit être restreint à cette noble ABNÉGATION.
Le gouvernement ainsi fait, fera abstraction des conquêtes personnelles ou celles d'un clan.
Nos politiques, habitués des décennies durant au culte des sièges et des privilèges,
partiront de si peu dans cette direction, une fois la procuration leur a été remise.
Pour ce qui est des moyens d'application d'un programme, pareillement, il s'agit là aussi
de l'importance du consensus qui doit se dégager du gouvernement ainsi formé.
Gouverner un pays doit justement changer de conception, le programme ne doit pas être celui
d'une partie du peuple au détriment d'une autre et c'est la nuance la plus floue
(et à notre sens la plus dangereuse, perverse et frustrante), de la démocratie dite classique,
qui peut assigner 49% des citoyens à un programme dont ils n'aspiraient point
une fois 51% des sièges sont raflés par un parti dominant.
Le programme FINAL (politique, social et économique), qui tracera l'avenir de la nation
doit être fignolé par le gouvernement sur la base des différents programmes,
des différentes formations élues, qui du coup, deviennent des
BROUILLONS ÉLECTORAUX de la dite feuille de route nationale.
De toutes les façons, tout le monde n'aura pas d'autre choix que de travailler ensemble,
ainsi veut le peuple et ainsi il en sera puisque la souveraineté première sera la sienne,
et si différent subsiste sur un sujet quelconque, c'est à lui, et à lui tout seul, qu'en reviendra
par la voie du référendum, et c'est lui qui tranchera in fine.
La période d'action de ce gouvernement est de quatre ans, et il semble que c'est bel et bien
une période suffisante pour le mettre en œuvre et qu'il aboutisse.
La symbolique du président n'est que statutaire et honorifique, qu'elle soit pour un an,
plus ou moins, peu importe, puisque le vrai président c'est le gouvernement-ministres,
dont il fera toujours partie pendant sa présidence et après sa présidence.
Tout ceci permettra de sortir des mirages des cohabitations et des alliances
de ces multiples partis nains et assoiffés de pouvoir.
In fine, toutefois, ce système de gouvernance entraîne inévitablement une certaine
lenteur des réformes politiques, en particulier dû à la « menace référendaire »
potentiellement brandie par toute organisation en désaccord avec une proposition de loi.
Ceci ne laissera-t-il pas de la place, à tout un chacun, de couper court à celui (ou ceux)
qui voudront bien parler à son nom, sans y être habilités.
Ceci étant dit, ne nous faut-il pas avancer surement plutôt que précipitamment?
مجموعه التنضيد الدستوري و السياسي في تونس
Ci-après, nous avons l'honneur de vous presenter les paroles de:
l'hymne de l'APPOSANT, une hymne qui invite à l'action et
dont la beauté, la musique et l'interprétation vous raviront
et nous entraineront avec élan et avec joie, vers le positivisme et l'action;
En entrainant toute la jeunesse de notre révolution et nos partis politiques
TOUS MAIN DANS LA MAIN, à tirer TOUS ENSEMBLE notre PATRIE, vers les sommets.
Car pour les APPOSANTS notre PARTI c'est notre PATRIE !
et notre REGION c'est notre PAYS !
Avec les remerciements de toute notre petite équipe
et un GRAND SALUT à nos jeunes étudiants et à nos APPOSANTS gardiens
de la révolution, qui ont crés ces belles paroles qui résument toutes
notre prgramme et notre ambition, avec une musique à couper le souffle
et une interprétation unique, de l'
"HYMNE A l' ACTION DES APPOSANTS"
écrite pour l'occasion de cet APPEL du 1er juin 2011 et qui s'adresse tant à notre
qu'à TOUS NOS PARTIS, pour réussir collectivement notre pari.
AVIS AUX PARTIS
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